On observe une surenchère de watts, RMS, Musicaux, Pointe ou Peak, Crête, et cerise sur le gâteau, PMPO. Simplifions en rejetant les PMPO, "normes" employées par les marques (trop) bas de gamme et au prix (trop) intéressant. Ces "Watts PMPO" multiplient par 10 ou 20 les watts réels...
Les seuls watts réels sont les watts calculés par la formule Puissance = tension x courant, ou par dérivation de la formule, la puissance est la tension élevée au carré, divisée par la résistance.
Un amplificateur délivrant une tension de maximum 20 volts, de 20 à 20.000 hz, avec une impédance de charge de 8 ohms, sur les deux canaux simultanément, donne une puissance maximum au clipping de 20²= 400/8 = 50 watts / canal. C'est ce qu'on appelle Watts réels ou RMS. Tout autre calcul ou appellation induit le consommateur en erreur.
Encore faudrait-il que les constructeurs n'annoncent pas des caractéristiques loufoques. Voici la face avant d'un amplificateur de marque réputée, sur laquelle on peut lire 80 w x 5. Cela fait 400... 400 quoi ? Car sur le panneau arrière on peut lire : consommation 220 watts. Aurait t'on inventé un amplificateur dont le coefficient de rendement serait supérieur à 1 ?
Alors, comment faire pour acheter sans se tromper ? Il suffit de lire la plaquette signalétique toujours située près du cable d'alimentation. Prenons comme exemple un amplificateur stéréo affichant comme consommation maximum 100 watts. Considérons qu'il a un rendement de 80 %, ce qui est déjà très bien. 80 watts sont dédiés aux deux amplis de sortie, donc on peut s'attendre à obtenir une puissance de sortie de 2 x 40 watts.
A+
Rémi
